Un sauveur pour sauver qui ?

Publié le par grama57

Un sauveur pour sauver qui ? C'est vrai que le 24 décembre est déjà loin et que les soldes et activités commerciales en tous genres ont pour beaucoup largement repris le dessus. Il faut bien vivre, n'est-ce pas !
Mais alors, quand même, un sauveur pour sauver qui ? Cela pourrait être intéressant de chercher une réponse à cette question avant que ce ne soit de nouveau l'heure de penser aux prochains cadeaux de Noël.
Nous savons, par expérience, pour l'avoir entendu depuis des centaines d'années de la bouche de leurs éminences qu'un sauveur nous est né. Des mots, de l'emphase, de l'assurance, de la certitude de nature à rassembler un "troupeau", c'est certain, nous sommes sauvés parce qu'un sauveur nous est né.
Si en plus de ces mots et de ces phrases mainte fois répétés, leurs éminences nous donnaient quelques explications, quelques éléments de connaissance pratique, cela pourrait être intéressant pour comprendre qui est ce sauveur et qui il sauve ?
Qui s'agit-il de sauver ? Pas les humains à l'évidence. Non, pas les humains à l'évidence. Et quand nous disons qu'il ne s'agit pas des humains, nous désignons tout l'espace, le volume, la bulle, le monde défini par le contenant et les mécanismes du système psycho-sensoriel. Non, il ne s'agit pas de sauver ce monde d'informations qui s'agite et que les agitateurs professionnels agitent pour mieux nous y maintenir. Chacun d'entre nous, du fait de son implantation dans un corps physique, subit, aussi longtemps qu'il ne l'aura pas compris, les effets trompeurs des informations telles qu'elles lui sont transmises par son enveloppe informative humaine.
Un sauveur pour sauver qui ? Un sauveur qui apporte une connaissance. Une connaissance qui était censée être transmise. Transmise à tous, sans qu'il ne soit à aucun moment question de la ré-enfermer dans un quelconque dispositif humain d'église, qui du fait de sa nature humaine, même si la prétention est autre, aura tendance à la réduire, à la transformer, à la dénaturer voir à l'enterrer.
Les églises, toutes les églises ne peuvent que s'effacer si elles veulent libérer le message donné par le sauveur. Le simple mot d'église a tendance à diviser, séparer, enfermer, défendre ses privilèges et continue de bétonner la nature humaine là où le sauveur intervenait pour sauver.
Un sauveur pour sauver qui ? Un sauveur pour sauver l'être intime qui demeure en chacun de nous, l'être non-physique, l'être non-émotionnel, l'être non-mental, l'être non-personnel, l'être que beaucoup d'entre nous ne peuvent pas imaginer s'ils ne font pas la somme de toutes ces fonctionnalités extérieures.
Nous y voilà. Il s'agit de pouvoir simplement concevoir qui est cet être que "je suis" quand il n'est rien de mon corps physique, rien de mes émotions, rien de mon mental et encore moins que rien de ma prétention personnelle à être.
Concevoir qui "je suis". Comprendre qui "je suis". Savoir qui "je suis".
Et tout cela ne veut pas dire qu'il s'agisse de jeter toute la vie humaine sur le plan matériel extérieur. Non. Car celui qui commence à comprendre qui "je suis" sur le plan intérieur, commence aussi à mieux comprendre comment et par déduction, il peut se comporter sur le plan extérieur.
Alors, la capacité de l'être humain extérieur, de la machine humaine, du corps humain complexe, dans sa triple personnalité physique, émotionnelle et mentale, n'est pas assez performante, dans l'état actuel de l'évolution, pour lui permettre de voir, de concevoir, de comprendre que tout de la vie visible extérieure n'est que la pellicule, la mince surface d'une organisation énergétique puissante, immense, complexe, invisible à l'oeil extérieur, dans laquelle l'être que "je suis" tient une place intemporelle et indépendante de son implantation temporaire dans un corps physique.
Voila ce que le nommé "sauveur" est venu sauver. Cet être intérieur microscopique, de pure énergie, libre de tous les contenants et contenus du psychisme humain, membre à part entière de la trame énergétique intérieure, participant au développement de la vie intérieure dans une mesure difficile à décrire.
Un sauveur pour rechercher cette sorte de "brebis" là et pour la ramener dans sa conscience naturelle.


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